Sur les divisions du second calendrier
IL n'est point du tout indifférent, pour l'avancement de la météorologie, et
particulièrement pour saisir les rapports qui existent entre les faits et les
causes qui y donnent lieu, d'employer telle division de l'année établie par
l'usage, ou telle autre ; car si les divisions en usage ne coincident pas
exactement avec les divisions du cours apparent du soleil, leur emploi nuira
nécessairement à l'étude de la météorologie.
Les jours, dans l'usage civil, ont pour limites l'intervalle d'un minuit à
l'autre, et néanmoins, les astronomes les limitent différemment dans leurs
travaux. Je ne sais si cette dissidence est bien nécessaire ; mais en
météorologie, il me paroît évident qu'il doit y avoir une coincidence précise
entre les divisions principales dont on fait usage, et celle du cours annuel de
la terre.
Ainsi, forcé d'employer pour la météorologie des divisions de l'année exactement
en rapport avec le cours apparent du soleil, je partage l'année en deux
semestres solaires, qui sont :
Le semestre solaire austral,
Le semestre solaire boréal.
Le semestre austral comprend exactement deux saisons, l'automne et l'hiver.
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